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Tunisie – Jendouba : Encore une enquête pour présomption de falsification de parrainages pour les élections

Tunisie – Jendouba : Encore une enquête pour présomption de falsification de parrainages pour les élections

Le Parquet près le Tribunal de Première Instance de Jendouba a autorisé, aujourd’hui lundi, la Division de Recherche et d’Inspection de la Garde Nationale à Ghardimaou à ouvrir un rapport d’enquête judiciaire sur des soupçons de falsification de parrainages et d’offre de cadeaux dans l’intention d’influencer les électeurs, à la suite de la déclaration de deux citoyens résidant dans la délégation de Ghardimaou qui ont signalé l’utilisation de leurs données personnelles pour recommander des candidats à l’élection présidentielle, selon le porte-parole officiel de ce tribunal, Alaeddine Awadi.

Awadi a confirmé que l’équipe de recherche et d’inspection de la Garde nationale à Ghardimaou a commencé les recherches et enquêtes nécessaires, en commençant par l’écoute des plaignants susmentionnés, en passant par l’écoute de l’une des parties désignées par l’un des candidats pour recueillir des recommandations, en attendant de convoquer ce dernier pour l’entendre.

Les recherches se poursuivent jusqu’à ce que les auditions et les procédures judiciaires soient terminées, et que les résultats des tests techniques qui prouveront ou non les soupçons de fraude soient ajoutés et transmis au Parquet de Jendouba pour prendre les mesures juridiques nécessaires.

Il est à noter que la région a connu, dans le même contexte, l’ouverture d’une information judiciaire dans la seconde moitié du mois de juillet dernier, qui s’est soldée par l’emprisonnement de trois femmes pendant deux ans et de la quatrième, par contumace, pendant quatre ans, et un autre cas dans lequel le président d’un conseil local a été condamné à une peine d’un an effectif, et l’un de ceux qui ont retiré leur candidature présidentielle sans la soumettre aux élections de l’autorité au bout de quatre ans, le privant de candidature à vie et lui infligeant une amende de 5 000 dinars, et la même chose par contumace contre une femme, la privant du droit de vote pour une durée de 6 ans, en plus d’ouvrir une enquête d’investigation contre Karim al-Gharbi, dit « K2Rhym », et tous ceux que l’enquête pourrait découvrir sur des accusations de collecte, recommandations et cadeaux destinés à influencer les électeurs.

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