Plusieurs habitants des délégations de Jendouba, Jendouba Nord et Bou Salem ont exprimé leurs plaintes quant à la dégradation de la qualité de l’eau potable, après que la couleur de l’eau ait viré au jaune, avec l’apparition d’odeurs et de fines poussières dans l’eau.
Certains d’entre eux ont rapporté, dans des déclarations identiques à un journaliste de l’agence TAP de la région, que leurs appels auprès des autorités locales et régionales n’ont pas reçu de réponse susceptible de mettre fin à leurs craintes ou d’expliquer les raisons qui les ont poussés à boire de l’eau de cette qualité préoccupante.
D’autres ont souligné qu’ils sont obligés de se rendre aux sources naturelles pour assurer leurs besoins en eau, un effort qui se fait au détriment de leur temps et de leur confort, en plus des frais de transport qui nécessitent de parcourir des dizaines de kilomètres, qu’il s’agisse du trajet à Beni Mtir et Ain Draham pour les habitants de Jendouba et Jendouba Nord, ou au village de Balta ou à la route de Bouhartma pour les habitants de la ville de Bou Salem, ou encore à l’acheter auprès de vendeurs ambulants et des espaces commerciaux pour les plus aisés d’entre eux.
L’apparition de l’eau potable sous cette forme, dans ces villes, remonte au début du mois de septembre dernier, à l’exception de quelques jours de la fin du même mois et des premiers jours de ce mois d’octobre, durant lesquels l’eau a connu un retour par rapport à son caractère habituel.
Un certain nombre de citoyens ont également appelé les autorités compétentes à intervenir pour faire face à cette situation sans précédent.
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