Le chroniqueur Riadh Jrad a relevé le fait que le président de la République ait soulevé, encore une fois, le projet de la ville sanitaire de Kairouan, en insistant sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de ce projet.
Riadh Jrad a fait remarquer que toutes les composantes de cet important projet sont prêtes, y compris le déblocage des sommes d’argent nécessaires, mais il est inadmissible que les travaux ne démarrent pas. Il s’est demandé jusqu’à quand allons nous vivre cet état de blocage dans les différents projets ? C’est comme s’il y avait deux pouvoir dans l’Etat, un pouvoir qui pousse et un autre qui bloque et freine.
Riadh Jrad a assuré qu’il est temps que les responsables assument leurs rôles en activent leurs dossiers, ajoutant que leur inaction est devenue évidente et est devenue le sujet des discussions de la rue tunisienne. Il a ajouté qu’il est inconcevable que rien ne bouge que lorsque le président de la République intervient en personne.
Le chroniqueur a averti que la patience du peuple est venue à bout, ainsi que celle du président de la République, a-t-il précisé, ajoutant que cela est flagrant et visible, à travers le communiqué de la présidence, ce lundi, après l’entretien Saïed-Maddouri, qui dénote une attitude d’avertissement de la part du président, dépassant, ainsi l’étape des simples remarques et avis.
Il a assuré que tous les responsables à tous les niveaux ont reçu, de ce fait, leur premier carton jaune, et demeurent sous la menace d’un deuxième et dernier avertissement synonyme d’exclusion.
Riadh Jrad a, par ailleurs, relevé que tous les responsables n’ont pas respecté les consignes du président quand il leur a demandé de descendre sur le terrain à la rencontre du citoyen et de communiquer directement avec lui. Il a assuré qu’aucun responsable ne connait, même pas les communes qui relèvent de sa juridictions, et aucun citoyen ne connait qui est le délégué ni le gouverneur dont relève sa région.
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