Société

Tunisie – Kaïs Saïed accuse du retard… L’opinion internationale s’inquiète !

Tunisie – Kaïs Saïed accuse du retard… L’opinion internationale s’inquiète !

Le coup opéré par Kaïs saïed, le 25 juillet, en s’appropriant du pouvoir exécutif en Tunisie et en gelant l’assemblée nationale, et, surtout l’enthousiasme populaire suscité par ces décisions, ont fait pencher de son côté, l’opinion internationale, soucieuse de tout ce qui serait plébiscité par le peuple.

Son action a été accompagnée d’annonces d’interventions, que tout le monde croyaient imminentes, voire immédiates. Mais, malheureusement, la suite se fait attendre. On est, aujourd’hui à 48 heures de l’annonce initiale, et toujours rien. Le peuple, et le monde attendent.

La présidence de la République devrait prendre conscience du fait que tout ce retard considéré, par ailleurs, comme une hésitation, n’est pas vu d’un bon œil, et pourrait avoir d’autres interprétations. Et les réactions internationales, surtout, qui étaient, au début, assez favorables, commencent à être plus ou moins nuancées et temporisées, voire, inquiètes.

Ainsi, la première erreur dont aurait pu se passer Kaïs Saïed, aura été de n’avoir pas préparé son nouveau chef du gouvernement. Et on voit, un peu partout dans le monde, avec beaucoup de circonspection, le fait que la Tunisie reste sans chef du gouvernement, indéfiniment, surtout en cette période critique.

Par ailleurs, l’autre erreur qui risque de peser dans les réactions aussi bien locales qu’internationales, est celle des promesses du premier soir, en rapport avec le déclenchement d’une vaste opération anti corruption et malversations, et la mise en application des jugements qui frappent certaines personnalités, ou l’activation de leurs procès, qui n’a, finalement, rien donné, deux jours après. Et c’est l’attentisme par rapport à cette promesse qui risque, surtout, d’être assez mal interprété. Car aux yeux de tout le monde, si on ne pet pas à exécution cette campagne d’assainissement, c’est que de deux choses l’une : Soit on est en train de négocier sous la table avec les principaux intéressés par des poursuites judiciaires avant de lancer les procédures, ce qui risque d’être très mal perçu, soit, alors qu’on ne dispose, en réalité d’aucun dossier, et qu’on a orienté abusivement, l’opinion publique contre certaines personnes.

Des erreurs de timing que la présidence devrait essayer de rattraper, pour récupérer son capital sympathie qui ne saurait trop résister à l’attente !

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