Des sources proches du palais de Carthage ont confirmé à TunisieNumerique, que le président de la République a, avant d’accepter de diriger le débat national proposé par l’UGTT, posé certaines conditions, qui ont, finalement, été acceptées par la centrale syndicale.
Saïed a, en effet, exigé la participation des jeunes de toutes les régions du pays, qui devront apporter leurs remarques et leurs doléances, sans que la forme et les procédures de cette participation, n’aient été clarifiés.
Par ailleurs, nos sources confirment que le président a exigé l’exclusion de certaines parties politiques de ce dialogue. A savoir, la coalition d’Al Karama, pour les raisons que tout le monde devine, et qui avait, déjà, été exclue par l’UGTT, de sa proposition initiale, mais aussi, l’exclusion du parti destourien libre, d’Abir Moussi, et de 9alb Tounes, de Nabil Karoui. Convaincu de l’inutilité d’un dialogue qui se base, d’emblée sur des exclusions, l’UGTT a, néanmoins, fini par accepter ces conditions émises par la présidence de la République. Et ce, pour tenter de faire avancer son initiative, et devant l’état d’urgence où s’est trouvé le pays.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires