Il y a quelques jours, le président de la République a annoncé son total soutien à l’Egypte concernant le dossier du barrage Ennahdha en Ethiopie qui menace la sécurité hydrique de l’Egypte. Il a précisé que la Tunisie appuyait l’Egypte dans tous les dossiers qui touchent à sa sûreté nationales. Toutefois, Kais Saied s’est retrouvé en porte à faux, par rapport à ses plus proches voisins, les algériens.
L’Algérie vient, en effet, par la voix de son ministre des ressources hydrauliques, son soutien à l’Ethiopie sur ce dossier et la volonté de l’Algérie d’aider ce pays à finaliser les projets qui assureront sa sécurité sur le plan des ressources hydriques. Sachant que l’Algérie avait signé, depuis 2017, un accord de partenariat avec l’Ethiopie, en matière de développement des ressources hydriques.
La Tunisie se retrouve, de ce fait en complète dissonance avec ces plus proches voisins et ses frères d’Algérie, sur l’un des dossiers les plus brûlants du moment, au niveau arabe et africain.
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