Les organisations nationales, les corporations professionnelles, les partis politiques, les instances économiques, et, surtout, le simple citoyen attendent, avec impatience.
Ce qu’a entrepris le président de la République, depuis le 25 juillet, et, certes, conséquent. Mais malgré le spectaculaire de ces actions et ces descentes, et malgré la gravité des paroles et les discours acerbes, les tunisiens attendent, toujours, les vrais grands dossiers. Les dossiers qui on changé la face de la Tunisie.
Pour les tunisiens, les saisies d’acier ou de pommes de terre n’ont aucun impact sur la cherté de la vie dont ils souffrent, et les quelques patrons de frigos perquisitionnés, ne représentent rien pour les tunisiens, devant les gros poissons qui sont, effectivement, en train de les affamer.
Les tunisiens commencent à perdre la confiance en les déclarations de la présidence quand elle assure des réductions ou des mesures qu’ils ne retrouvent nulle part en réalité.
Les tunisiens ne voient, par ailleurs, pas, en quoi l’arrestation à l’étranger de Slim Riahi ou de Nabil Karoui, pourraient améliorer leur vie, quand ils savent que les vrais malfaiteurs circulet, toujours en Tunisie, sans être inquiétés.
Les tunisiens s’étonnent que Yassine Ayari ou Facel Tebbini, soient les principaux ennemis du peuple, et que les autres loups de la scène politiques ne sont pas inquiétés.
Les tunisiens s’étonnent, par ailleurs, que malgré tous les discours et toutes les promesses, aucun nahdhaoui n’ait été inquiété, et que sur les dizaines de personnes assignées à résidence on ne retrouve qu’un seul nahdhaoui.
Et les tunisiens commencent à désespérer de voir traiter les vrais dossiers, dont l’ouverture va éclairer les esprits et mettre la lumière sur plusieurs sujets qui sont restés jusqu’à ce jour, sombres et impénétrables.
Les tunisiens se demandent où en est-on du dossier des assassinats des martyrs Belaïd et Brahmi ? Où en est le traitement du dossier de l’appareil sécuritaire parallèle d’Ennahdha ? Qu’en est-il du fameux dossier des filières d’embrigadement des jeunes et de l’envoi des jihadistes dans les zones de tension ? Qu’en est-il, aussi, du dossier de la cour des comptes sur le financement des dernières élections ?
Tant de dossiers auquel on n’a pas touché pendant plus d’un mois, alors que leur traitement aurait permis d’ébaucher la résolution de la plupart des problèmes du pays… Il y a de quoi s’impatienter, et le tunisien a raison de commencer à douter !
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires