L’activiste Abdelwaheb Heni a assuré, dans un post publié sur sa page facebook, que le président Kaïs Saïed n’aurait jamais du recevoir l’ambassadeur US Donald Blome, pour protester contre certains comportement de la direction de son pays.
Heni a expliqué que, dans les us diplomatiques, quand un pays veut protester contre un autre, il rappelle son ambassadeur auprès de ce pays, et convoque l’ambassadeur de ce pays au ministère des affaires étrangères, où il sera reçu, par un simple fonctionnaire, généralement chargé de ces affaires de protestation, et n’aura pas l’honneur de rencontrer le ministre, ni le chef du gouvernement, ni encore moins, le chef de l’Etat qui entend protester. Le pays qui proteste n’autorise, par ailleurs, pas l’ambassadeur en question à rencontre n’importe quel haut responsable dans le but de régler le différend.
Cette convocation, a assuré Heni, renforce chez les partenaires étrangers, le sentiment que Kaïs Saïed méprise les institutions de l’Etat, aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger, ce qui les pousse à chercher les raisons de son action ailleurs que dans un soi-disant péril en puissance, mais plutôt, dans le cadre de son projet idéologique qui s’apparente à La Jamahiriya populaire libyenne.
Abdelwaheb Heni a ajouté que la convocation de l’ambassadeur américain par Kaïs Saïed en personne, laisse craindre chez les partenaires étrangers, le glissement vers une forme de pouvoir absolu centré chez une seule personne.
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