Le président de la République, Kais Saied a abordé, ce mercredi, en présence du ministre de l’éducation, Fathi Sallaouti, chez qui il a loué la compétence et l’abnégation au travail, le sujet de la réforme du système éducatif.
Saied a fait remarquer que l’éducation a été torpillée, en Tunisie, depuis les années 80 du siècle dernier. Il a ajouté que l’éducation doit reprendre son droit en Tunisie, et qu’il va falloir la réformer, mais une réforme « nationale ». Il a assuré qu’on ne peut parler d’éducation, sans développement de la pensée. Il s’est demandé comment on peut éduquer des jeunes en négligeant leur pensée. Il a pris pour exemple un ingénieur qui a bouclé ses études en informatiques et qui n’avait eu aucun développement de sa pensée. Ce qui l’a amené à se faire exploser, dans un acte terroriste. Il a ajouté qu’on peut avoir les diplômes qu’on veut, mais sans aucune faculté de penser.
Saied a ajouté que l’éducation doit être la base de tout développement, et qu’il va falloir revoir toutes ces spécialités qu’on enseigne aux jeunes et qui ne présentent aucune débouchée.
Kais Saied a rappelé qu’il avait proposé la création d’un conseil supérieur de l’éducation, mais il a déploré que ce projet ait été oublié, à cause de la lenteur des processus de formation des gouvernements.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires