Une ouverture sur l’Afrique et un engagement pour l’avenir
Sous l’impulsion du président Kaïs Saïed, la Tunisie affirme sa place au cœur de l’Afrique en accueillant la 5ᵉ session ordinaire de la Commission spécialisée de l’Union africaine pour la fonction publique, les collectivités locales, le développement urbain et la décentralisation.
L’événement, tenu du 16 au 20 décembre 2024 à Tunis, a été marqué par l’intervention du chef du gouvernement, Kamel Madouri, qui a réitéré l’engagement de la Tunisie à renforcer la coopération africaine sur des bases de respect mutuel, de bénéfices partagés et de souveraineté nationale.
Une vision stratégique pour une Afrique unie
Dans son discours inaugural, Kamel Madouri a salué la tenue de cet événement en Tunisie, un symbole du rôle actif du pays dans la quête d’une intégration africaine réelle, conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine intitulé “L’Afrique que nous voulons”.
Le chef du gouvernement a insisté sur l’importance de réformer les structures administratives et publiques africaines afin de relever les défis communs tels que :
- L’efficacité des administrations publiques, avec un focus sur la transformation numérique et les compétences humaines.
- La décentralisation et l’autonomisation des régions, pour renforcer l’équilibre entre le centre et les périphéries.
- Le développement urbain durable, garantissant un accès équitable aux ressources et une amélioration des conditions de vie des citoyens.
Réformes en Tunisie : un exemple pour le continent
La Tunisie, pionnière en Afrique dans le domaine de la décentralisation, a entrepris des réformes majeures pour moderniser son administration. Kamel Madouri a mis en avant plusieurs avancées clés :
- Transformation numérique : La Tunisie occupe la première place en Afrique en matière de transition numérique, selon le rapport 2024 des Nations Unies sur la gouvernance numérique.
- Réforme de la fonction publique :
- Révision du cadre légal de la fonction publique.
- Encouragement à la mobilité et à l’amélioration des performances individuelles des agents publics.
- Adoption de technologies modernes pour une meilleure gestion des ressources humaines.
- Décentralisation institutionnelle : La création du Conseil national des régions et des districts vise à garantir une gouvernance territoriale équilibrée et inclusive.
Coopération africaine : des opportunités à saisir
En présence de personnalités telles qu’Amani Abou-Zeid, commissaire de l’Union africaine chargée de l’industrie et de l’énergie, et Bankole Adeoye, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Kamel Madouri a souligné la nécessité de solutions communes pour répondre aux enjeux africains.
Les ressources humaines abondantes du continent et les potentiels technologiques croissants sont des leviers essentiels pour atteindre les objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 et 2063.
Un engagement pour des résultats concrets
Le chef du gouvernement a conclu en réitérant l’importance de la collaboration entre les pays africains pour :
- Trouver des solutions communes aux défis de la fonction publique et du développement urbain.
- Améliorer l’efficacité des collectivités locales tout en renforçant la gouvernance démocratique.
- Assurer un avenir plus équitable pour tous les citoyens du continent.
La Tunisie, grâce à sa position géographique et à son engagement dans les réformes structurelles, se positionne comme un partenaire clé pour construire l’Afrique de demain, dans le respect des valeurs communes et des ambitions partagées.
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