Le secteur de la friperie, communément appelé en Tunisie « fripe » était auparavant le paradis des citoyens de classes moyennes à faibles, mais avec la détérioration de la situation économique, la hausse des prix et la diminution du pouvoir d’achat des Tunisiens, la fripe est devenue accessible à ceux qui ont les moyens pour l’acheter.
Certains étals de frappe se sont transformés en magasins de “fripe super “, dans lesquels le prix des vêtements d’occasion dépasse parfois le prix des vêtements neufs !!
D’autre part, la crise sanitaire que les pays du monde ont connue au cours des deux dernières années a contribué à une pénurie importante de l’approvisionnement de ces biens importés de l’étranger.
Cette crise a également provoqué une récession économique majeure qui a aggravé les choses, en particulier dans les pays aux économies fragiles et faibles comme la Tunisie.
Certaines personnes interrogées par Tunisienumerique dans le gouvernorat de Kasserine, majoritairement dépendantes à la fripe même en période de la rentrée scolaire, ont affirmé leur incapacité aujourd’hui d’en acheter et ce en raison de la crise économique étouffante.
L’un des citoyens a indiqué que la fripe était le dernier recours pour un grand groupe de Tunisiens, et à son tour, il n’a pas été épargné par la vague de prix élevés qui a atteint presque tous les produits .
L’un des propriétaires de la friperie a déclaré, à son tour, que la fréquentation des clients est devenue faible en raison des prix élevés des vêtements proposés et de leur mauvaise qualité, appelant les autorités concernées à intervenir et à trouver une solution, d’autant plus qu’elle représente une source de revenus pour des milliers de familles.
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