Le président de la commission de la santé et des affaires sociales au Parlement, Khaled Krichi s’est engagé à divulguer toutes les informations aux Tunisiens concernant le virus Corona, même si elles sont graves.
“Le virus Corona est un ennemi et la véritable guerre doit être déclarée contre lui, en consacrant toutes les ressources financières, humaines et juridiques”, a déclaré Krichi dans un entretien accordé jeudi à radio Shems Fm.
Khaled Krichi a reconnu que les mesures prises sont importantes, mais qu’elles ne sont pas suffisantes au regard de la situation actuelle.
Il a indiqué que la Tunisie est passée au deuxième degré de la phase épidémiologique, déclarant: “On s’attend à passer à la troisième étape, qui doit être préparée dès maintenant avant que la situation ne s’aggrave”.
Khaled Krichi a souligné que l’État tunisien devrait prendre certaines mesures qui peuvent être douloureuses mais qui sont dans l’intérêt public, car un sacrifice est nécessaire.
La première mesure à laquelle a appelé le président de la commission de la santé et des affaires sociales du Parlement, est d’arrêter les vols avec les pays où le coronavirus s’est propagé, comme le Qatar, l’Égypte, la France, l’Arabie saoudite et Bahreïn.
Il a également appelé à l’activation du décret n° 50 de 1978 du 26 janvier 1978 relatif à la réglementation de l’état d’urgence, qui autorise le ministre de l’Intérieur et les gouverneurs à placer en résidence surveillée toute personne menaçant l’ordre public.
Le chapitre 5 de l’ordonnance n° 50 de 1978 stipule le ministre de l’Intérieur peut assigner à résidence dans une zone territoriale ou dans une ville spécifique toute personne résidant dans l’une des zones stipulées au chapitre 2 ci-dessus, dont l’activité est considérée comme dangereuse pour la sécurité et l’ordre publics dans ces zones.
Il a appelé le chef du gouvernement et le ministre de l’Intérieur à activer cette affaire dans un proche avenir.
Krichi a appelé également à l’activation de la mesure à la frontière (S17), une procédure à la frontière, qui vise à empêcher quiconque soupçonné d’avoir le virus Corona de voyager et à le soumettre à une assignation à résidence parce que c’est une question d’intérêt public.
Il a souligné la nécessité d’arrêter tous les grands rassemblements qui dépassent 1000 personnes.
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