La commission internationale des juristes a appelé la Tunisie à arrêter toutes les mesures judiciaires impartiales qui sont en cours et qui ont un caractère politique, et qui visent à museler l’opposition.
La commission rappelle que la campagne d’arrestations a commencé, en Tunisie, le 11 février courant, avec l’arrestation de 11 personnes entre hommes politiques, avocats, anciens ministres, ancien diplomate, anciens juges, un directeur général d’une radio privée, un homme d’affaires… Dont neuf sont encore en détention.
La commission précise que les autorités qui ont déclenché ces poursuites judiciaires ont échoué à faire les moindres déclarations sur les causes derrière ces mesures.
La commission trouve que Saïed a encore une fois, piétiné le principe de la séparation des pouvoirs er celui de l’indépendance de la justice, et a bafoué le principe de la présomption d’innocence, et l’interdiction d’arrestations arbitraires.
La commission demande la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées, du moment qu’il n’y a pas d’accusations valables à leur encontre.
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