Categories: A la unenewsSociété

Tunisie – La culture de la médiocrité et l’exclusion des compétences par le lynchage

Partager

La Tunisie est-elle en train de s’asseoir sur le trône mondial de la médiocrité et de la culture de la médiocrité ? Cela semble bien être le cas !

Mais comment s’y prennent-ils pour accumuler tant de médiocrité et d’incapacité dans un pays, jadis symbole de compétences et de références, à renommée mondiale, dans tous les domaines ?

La formule est simplissime : Les médiocres n’ayant aucune chance de s’imposer face à une concurrence loyale vont simplement et tout bêtement, procéder à son élimination.

Comment ? Là, aussi, la formule est simple,les réseaux sociaux sont là, pour çà, entre autres. Les médiocres vont se lâcher contre l’élite du pays. Ils vont les menacer, voire, mettre leurs menaces à exécution. A défaut, ils vont s’acharner sur toute personnalité qui ose pointer le bout du nez ou, même, quand son nom est cité par de tierces personnes, pour la salir, l’entacher à coups de diffamations, de menaces et d’injures de toutes sortes, via ces satanés réseaux sociaux qui ont trouvé en Tunisie une vocation particulière, celle de devenir un espace de liberté d’insulter et de salir autrui en toute impunité.

Du coup, devant cette impunité et cette passivité complice de l’Etat, toute personnalité qui se respecte et qui veut se préserver et préserver sa famille et les siens, va se retirer sur le bout des orteils. Et tant pis pour la Nation. Cette entité ingrate où on est attaqué et sali parce qu’on est compétent et valable.

De ce fait, exit les bons éléments dont certains ont choisi de mettre leurs compétences au service d’autres sociétés, qui savent les reconnaître à leur juste valeur. Place aux médiocres, aux corrompus, aux bandits, aux hors la loi qui ont fini par reprendre le dessus, au nom d’un supposé « esprit révolutionnaire », avec lequel ils ont réussi à piéger des citoyens crédules lassés et éreintés par tant de désillusions. Ils sont, désormais, représentés au sein du symbole du pouvoir, le parlement!

Nous voilà donc repartis pour cinq années noires qui ne peuvent pas ne pas nous rappeler les affres et les crimes des tristement célèbres, « Ligues de la protection de la révolution ».

Ils ne peuvent pas ne pas nous rappeler cette sinistre période, notamment, en ces jours, où la Tunisie se prépare à commémorer les deux assassinats du leader nationaliste et syndicaliste Frahat Hached, tué une première fois par les mercenaires français et une deuxième fois, en 2012, avec l’agression du syndicat, des syndicalistes et de leur siège par les LPR. Des agressions qui, soit dit au passage, sont demeurées à ce jour impunies !

Laissez un commentaire
Publié par
Ramsis