L’équipe de défense d’Abir Moussi, préssidente du parti destourien libre, a déclaré qu’elle ferait appel des verdicts rendus en faveur de Moussi dans l’affaire déposée par leur cliente contre trois anciens députés, Sahbi Smara, Saifeddine Makhlouf et Mahbouba Dhaifallah, pour l’avoir violemment agressée lors d’une séance plénière à l’Assemblée du peuple dissoute le 30 juin 2021.
La défense a estimé, dans un communiqué, que les verdicts prononcés à l’encontre des trois anciens députés « ne sont pas à la hauteur de la gravité des actes commis et des circonstances qui ont entouré l’agression violente systématique de Moussi en direct à la télévision », selon son communiqué, soulignant que Moussi « n’a pas bénéficié d’un verdict équitable ».
Il convient de noter que la neuvième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a prononcé une peine d’un an de prison par contumace avec effet immédiat à l’encontre de l’ancien député Saifeddine Makhlouf (chef du bloc parlementaire de la coalition Karama au parlement dissous), tandis que l’ancien député Sahbi Smara a été condamné à six mois de prison et l’ancienne députée d’Ennahda Mahbouba Daifallah à trois mois de prison pour avoir agressé le président du PDL, Abir Moussi, lors d’une session plénière au parlement le 30 juin 2021, en plus d’une peine de six mois de prison.
Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse, l’avocat Nafaa Laribi, membre de l’équipe de défense de Moussi, a expliqué que l’équipe de défense fera appel de ces verdicts, étant donné que le tribunal n’a pas répondu à la demande initiale de la plaignante, qui est de l’entendre dans le cadre de son droit en tant que victime, considérant que les peines prononcées ne reflètent pas « l’ampleur de l’injustice à laquelle elle a été soumise en tant que plaignante, et n’ont pas révélé la vérité du crime commis contre elle », a-t-il déclaré.
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