Tunisie – La démocratie à deux poids deux mesures

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Les islamistes aux abois ne savent plus où donner de la tête, ils prennent très au sérieux, et ils doivent avoir leurs raisons pour çà, les appels à manifester et à dissoudre l’ARP. Ils ont, probablement, peur de retomber dans le funeste scénario qu’ils on connu en 2013, quand ils ont dû quitter la scène par une porte dérobée, devant la pression populaire du sit-in du départ. Eux qui croyaient qu’ils étaient, enfin, si près de leur but, de mettre la main sur l’Etat et ses richesses et d’asservir le peuple en lui imposant leur modèle sociétal rétrograde.

C’est, en effet, dans une ambiance de panique qu’ils sont sortis des sous bois et se sont mis à tirer sur tout ce qui bouge, chacun de son côté, qui pour prévenir qu’il n’y aura pas de deuxième sit-in du départ, qui pour dire qu’on ne peut pas déloger les représentants de la volonté du peuple et qui pour assurer que leur chef suprême est le patron des combattants et que le peuple lui est redevable.

Ils refusent de comprendre que si le peuple leur en veut, c’est peut-être, à cause de leurs exactions et à leur esprit de mainmise sur le butin de guerre qu’est la Tunisie. Au lieu de cela, ils affirment que ceux qui en veulent après eux sont les outils de forces étrangères qui cherchent à saborder la démocratie tunisienne.

C’est tout de même drôle qu’à neuf ans d’intervalle, pour des raisons et des situations similaires, les mêmes gens reprennent les mêmes outils, les réseaux sociaux et les mêmes méthodes, à la recherche des mêmes objectifs, dégager un système jugé pourri. Malgré toutes ces similitudes, on trouve le moyen de nommer les premiers les combattants pour la démocratie alors que les seconds sont qualifiés d’ennemis de la démocratie.

Allez comprendre quelque chose !

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Publié par
Ramsis