Société

Tunisie – La diplomatie tunisienne malmenée après le 25 juillet

Tunisie – La diplomatie tunisienne malmenée après le 25 juillet

La diplomatie tunisienne est au plus mal, depuis le 25 juillet dernier. La contre offensive des partis politiques à l’action de Saïed, et notamment, les islamistes, et le lobbying opéré par eux, d’un côté, et les hésitations de la présidence de la République, ont poussé les puissances étrangères à prendre les « choses en main », et se sont permis de venir jusqu’à Tunis pour dicter leurs préférences et pour demander assez fermement le retour immédiat à la démocratie et à l’ARP.

La diplomatie tunisienne s’est, en effet, rendue coupable de n’avoir pas su anticiper les « combines » des islamistes et d n’avoir pas pu « vendre » le projet de Kaïs Saïed auprès des partenaires internationaux.

Même après coup, notre diplomatie, trop molle, n’a pas su défendre le projet de Kaïs Saïed. Et, depuis, nos représentants aux occasions internationales sont considérés d’une toute autre manière que ce qu’on leur réservait comme accueil et come égards.

Le dernier exemple en date, remonte à quelques jours, quand le ministre tunisien des affaires étrangères, Othmen Jarandi, en visite aux Nations Unies, n’a eu droit qu’à un entretien avec une fonctionnaire du ministère des affaires étrangères Victoria NULAND sous-secrétaire d’état auprès du ministre des affaires étrangères US. ET qui n’a, par ailleurs, pas été tendre avec lui, puisque le message était, on ne peut plus, clair : Les USA insistent pour un retour immédiat aux institutions démocratiques et constitutionnelles, en Tunisie, et ne veulent plus entendre l’unique ritournelle qui leur est, à chaque fois, livrée par Jarandi, à savoir que l’action du 25 juillet s’inscrit dans la légalité constitutionnelle et qu’elle vise à sauver et renforcer la démocratie.

De l’avis de tous les connaisseurs, jamais la diplomatie n’a touche de cette façon le fond ! Et ce qui est plus à craindre, c’est que ces partenaires qui sont, en ce moment, très mécontents, sont, en même temps, nos principaux garants auprès des bailleurs de fonds !

Donc… çà craint !

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