Société

Tunisie – La loi tunisienne pénalise les tunisiens parce qu’ils sont tunisiens ?

Tunisie – La loi tunisienne pénalise les tunisiens parce qu’ils sont tunisiens ?

L’affaire va, certainement connaitre, encore et encore, des rebondissements.

Les tunisiens résidant à l’étranger ne décolèrent pas. Ils sont soumis à l’assignation à la mesure de confinement obligatoire dans un hôtel qu’ils doivent, de surcroît, payer de leur argent, au moment de leur retour au pays, pour les vacances d’été.

Les tunisiens résidant à l’étranger ne comprennent pas qu’on les soumette à cette mesure dissuasive qui leur fait repenser à plusieurs fois, avant de décider de rentrer, ou non, pour les vacances, d’autant plus qu’ils sont, désormais, les seuls voyageurs concernés par cette mesure à leur arrivée en Tunisie.

Le gouvernement a, en effet, et après avoir décidé cette mesure pour tous les arrivants en Tunisie, décidé d’en exempter les hommes d’affaires étrangers, les délégations étrangères, es voyageurs qui passent moins de cinq jours, et secondairement, les algériens et, dernièrement, les libyens.

Il ne reste, donc, plus que les tunisiens résidant à l’étranger pour payer les frais de cette mesure trop pénible pour eux. Ce qui les fait ressentir, à juste titre, qu’ils sont discriminés, par rapport à tous les citoyens du monde. Et, le pire, c’est qu’ils le sont chez eux, dans leur propre pays.

D’un autre côté, le législateur avait, quelque part, raison à leur imposer cette mesure, par trop, dissuasive, car, il ne faudrait pas oublier, non plus, que c’était eux, qui à cause de leur comportement kamikaze, ont essaimé, l’année dernière, la maladie, un peu partout dans le pays, et que certains d’entre eux n’ont pas hésité à présenter de faux résultats de tests virologiques aux autorités tunisiennes.

Mais, de la façon dont se présentent les choses, cette année, et surtout, du fait que tous les autres arrivants sont exemptés de la mesure du confinement obligatoire, cette mesure appliquée aux tunisiens résidant à l’étranger devient discutable, et n’a, en principe, plus lieu d’être.

Et le gouvernement devrait revoir sa décision, quitte à trouver un consensus qui ne lèse personne. Et il ne s’agit pas de refuser de le faire, pour à la fin, devoir le consentir sous la pression, qui commence, déjà, à se faire ressentir, de la part des centres d’influence, et de certains députés qui ont choisi de faire de ce dossier un moyen de publicité personnelle !

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