Les tunisiens se sont réveillés, ce jeudi, sur une (mauvaise) surprise, dont le gouvernement seul a le secret.
Le gouvernement a, en effet, décidé une majoration colossale, en plein milieu de la nuit, des prix des carburants. Une majoration exceptionnelle de par le taux d’augmentation imposé. Les prix des carburant ont, en effet, connu, cette nuit, un bond considérable évoluant entre 80 et 240 millimes, suivant le carburant.
Une augmentation à très haut risque, d’abord de par son importance puisqu’une augmentation de cette importance va, forcément, avoir des répercussions néfastes sur les prix de tous les produits, et finir par laminer le pouvoir d’achat du tunisien qui est en train de plonger irrésistiblement dans les abîmes de la pauvreté. Et, ensuite, de par son timing, puisqu’elle survient en plein fond de crise économique et sociale, avec un taux d’inflation qui culmine à 7.2%. Ce qui pourrait faire d’elle un détonateur pour une très probable explosion sociale, avec ce que çà engendrerait comme troubles et émeutes.
Mais, malgré tous ces risques, par ailleurs prévisibles, le gouvernement s’entête à poursuivre sa politique des solutions de facilité quant à la recherche des fonds. Puisqu’à court d’idées, il s’est rebattu sur le contribuable, pour le pomper à mort.
Et malgré que tout le monde, et surtout, les éminents experts en économie, aient averti de es risques, le gouvernement continue sur sa lancée, avec une stratégie qui ne mènera nulle part, et qui ne fera qu’aggraver la crise, puisque, par ailleurs, le gouvernement n’entreprend aucune mesure en parallèle, pour réduire l’inflation et aider les entreprises, avec un risque évident de majoration du chômage, et vu qu’elle ne cherche pas à créer les richesses, mais plutôt, à appauvrir le peuple. Le peuple qui pourrait être à la limite de sa tolérance et qui pourrait être, bientôt, amené à crier son ras le bol !
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