A la une

Tunisie – La ministre de la Femme tombe dans le piège de la mendicité et du racket

Tunisie – La ministre de la Femme tombe dans le piège de la mendicité et du racket

La ministre de la Femme, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées, Naziha Laâbidi, qui n’est pourtant pas née de la dernière nuit et qui est bien rompue aux affaires de l’Etat, vient de tomber dans le piège de la facilité devenue tradition, pour ne pas dire la règle, dans ce pays.

En effet,  depuis le retour au pays d’une certaine secte connue pour avoir toujours demandé  l’aumône et mendier à l’international, en jouant le rôle de victime de « la tyrannie », nous-nous sommes habitués, petit à petit à vivre de la charité, pas toujours innocente, de pays étrangers qui se disent amis ou frères.

Cette mendicité est devenue la règle dans un pays en mal de finances, depuis que cette secte dont on parlait s’est fait un devoir de le dévaliser et de le saigner à blanc, à coups de dédommagements et autres combines!

L’Etat, en effet, s’est habitué à mendier, même pour payer les salaires de ses fonctionnaires. Les compagnies, normalement florissantes et qui devraient engrener des gains colossaux, se sont habituées à demander l’aumône à un Etat déjà exsangue, pour les remettre à flot. Les départements de l’Etat ont, eux aussi, apprécié cette facilité et ont commencé à prendre goût aux aides et autres formes d’aumône de la part d’associations, le plus souvent au financement douteux.

Comme depuis quelques années, tout fonctionne à l’envers dans le pays, il est devenu normal que les riches prennent de l’argent  chez les pauvres. Il est devenu normal que l’Etat, au lieu de créer ou de chercher les richesses où elles sont cachées, se rabat sur le contribuable et l’accable de plus en plus en lui imposant des coupes sur ses revenus et en le surchargeant avec des majorations de prix inimaginables.

Le citoyen, ou contribuable, n’est plus la finalité du travail de d’Etat, pour le bien-être duquel il doit œuvrer et travailler, mais, plutôt, le moyen et la source pour cet Etat de trouver des financements pour fonctionner. Du coup, à n’importe quelle occasion et quand on a besoin d’argent, c’est naturellement vers le pauvre citoyen qu’on se tourne et qu’on demande de l’argent… Le monde à l’envers, en quelque sorte !

La dernière trouvaille, dans ce chapitre nous vient justement du ministère de la Femme, qui, au lieu de s’acquitter de son rôle et d’assumer sa responsabilité dans la gestion et le fonctionnement des villages SOS pour enfants abandonnés, a rebondi sur une idée saugrenue sortie de la tête enturbannée du Mufti, pour demander aux citoyens de financer ces villages, en versant la Zakat de l’Aïd à ces associations.

Une démarche qui étonne de la part de Neziha Laâbidi qui devrait certainement savoir qu’on ne peut nullement compter sur de tels payements sporadiques et épisodiques, pour financer et assurer la pérennité d’un projet comme les villages SOS. Au lieu d’assumer sa responsabilité pour débloquer un budget conséquent à ces villages, la ministre tombe dans la facilité de mendier quelques dinars aux citoyens qui sont, eux aussi, dans la nécessité de recevoir des aides… Le monde à l’envers, disions-nous!

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut