La ministre du Commerce et du Développement des exportations, Kalthoum Ben Rejab, s’est rebdue, mardi 5 mars 2024 au matin, dans les gouvernorats de Sousse et de Monastir pour une visite inopinée.
Ces visites s’inscrivent dans le cadre d’une série de visites de terrain lancées par la ministre pour inspecter la situation de l’offre, des prix, la transparence des transactions du marché, et écouter les préoccupations des citoyens et des professionnels.
La ministre a commencé ses visites par une tournée des espaces et des magasins dans les gouvernorats de Sousse et de Monastir et a inspecté de près la situation de l’approvisionnement et les prix des produits de consommation les plus importants ainsi que les conditions d’approvisionnement des citoyens en certains produits de première nécessité tels que le lait, la farine. , sucre, semoule, café, thé et autres.
A cet égard, elle a souligné la nécessité de fournir du lait dans les gouvernorats de Sousse et de Monastir tout au long de la journée, de manière fréquente et continue, et de ne pas se limiter à la seule période du matin, afin que tous les consommateurs puissent faire leurs achats sans pression. Notamment avec le retour de la production à son rythme normal, avec une surveillance accrue des circuits de distribution du lait et des mesures d’action, avec des sanctions maximales contre les contrevenants et toutes les pratiques monopolistiques qui portent atteinte à la transparence des transactions commerciales.
Dans ce contexte, le ministre a appelé les directions régionales du ministère tant à Sousse qu’à Monastir à injecter le double des quantités de lait, à fournir tous les produits en quantité suffisante et à œuvrer à la stabilisation de leurs prix pour répondre aux besoins des citoyens dans les meilleures circonstances, surtout à l’approche du mois de Ramadan.
L’équipe de contrôle économique qui a accompagné la ministre lors de sa visite sur le terrain a constaté de nombreuses violations liées à la dissimulation des marchandises et aux violations des prix, outre l’absence de facturation et les violations des modalités de subventions.
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