La crise économique est en train d’étrangler le pays, et de se répercuter de façon dramatique sur le citoyen, qui, non seulement, n’a plus les moyens de subvenir à ses besoins vitaux, mais, par ailleurs, et même, pour ceux qui, par miracle, en ont les moyens, ils ne peuvent pas acheter ce dont ils ont besoin, à cause des pénuries qui se multiplient et qui touchent de plus en plus de secteurs. A cette crise interne, est, dernièrement, venue se greffer une crise internationale, en rapport avec la guerre en Ukraine. Une crise qui a fini de faire grimper les prix de façon à les rendre hors de portée d’une grande majorité des citoyens.
Jusque-là les citoyens ont subi de plein fouet et ont essayé de tenir, motivés en cela, par une confiance en le nouveau discours politique, et par l’espoir de percevoir les résultats da la campagne de lutte contre la spéculation. Mais jusque-là, ils n’ont rien vu venir.
Sauf que cette trêve, risque de ne pas s’éterniser, avec l’avènement du mois saint du Ramadan. Car, le tunisien est habitué, pour le mois de Ramadan, à manger à sa faim, et à assouvir toutes ses envies. Or, avec la crise actuelle, et si les choses ne changent pas rapidement, le tunisien n’aura pas les moyens de répondre à ses envies. Et, plus encore, il risque fort de ne pas trouver les produits de base, comme la farine, la semoule, l’huile, les œufs… Et, le problème c’est que le tunisien devient irascible pendant Ramadan, et cette quantité de contrariétés ne ferait qu’augmenter son irritabilité.
Et c’est pour ça, qu’on pourrait supposer que le mois saint ne sera pas d’une grande sérénité, pour tout le monde.
Laissez un commentaire