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Tunisie – La municipalité de l’Ariana serait-elle devenue le territoire du « deux poids-deux mesures » ?

Tunisie – La municipalité de l’Ariana serait-elle devenue le territoire du « deux poids-deux mesures » ?

La municipalité de l’Ariana qui , pourtant, depuis l’élection de son nouveau conseil, a accompli d’énormes progrès dans le sens de la protection des droits et santé de ses administrés et qui a montré qu’elle ne reculait devant rien, ni personne, pour faire appliquer la loi, semble avoir tendance à vouloir fermer les yeux sur les comportements nocifs de certains hors-la-loi. La municipalité risque de se rendre coupable de complaisance envers les adeptes du marché parallèle et ceux qui se jouent de la santé des citoyens.

En effet, depuis des mois, hivers comme été, il y a une camionnette qui stationne juste à l’entrée de la Cité Ennasr, du côté d’El Menzah 7. Un véhicule qui propose aux passants des fruits et légumes à longueur d’année, sans aucun contrôle d’hygiène.

Cet état a empiré, depuis le début de l’été et de la saison des grandes chaleurs, quand le vendeur a commencé à proposer des melons et des pastèques. Comme il doit avoir des difficultés à écouler sa marchandise, à cause, certainement, des prix qu’il applique, ce monsieur a trouvé la parade, en découpant les pastèques, pour les revendre par portions. Des portions qui restent, exposées durant des heures, au grand soleil, par cette chaleur, sous les assauts de la poussière de la route et des gaz émanant des voitures qui passent à moins d’un mètre.

Celà se passe, bizarrement, sans aucune réaction de la municipalité qui a, pourtant la réputation d’être intransigeante envers ce type de commerce, puisque ses services ont dégagé la quasi-totalité de ce type étals, sauf celui-ci, pour on ne sait quelle raison ! Ce qui laisse supposer qu’elle aurait tendance à appliquer la règle du « deux poids-deux mesures ».

Sachant que ce vendeur illégal est en train de causer d’énormes torts, non seulement à ses clients, mais aussi aux commerçants qui sont installés de façon légale, qui payent leurs impôts et leurs loyers, qui ne sont pas des moindres, dans le coin.

La municipalité de l’Ariana sera-t-elle à la hauteur de sa réputation, en appliquant la loi contre ce hors la loi, ou en sera-t-elle incapable ?

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