Société

Tunisie – La pénurie de médicaments s’aggrave et la liste des produits manquants s’élargit… ça fuit de partout !

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Plusieurs sont les citoyens qui se plaignent de n’avoir pas pu prendre tel ou tel médicament, parce qu’il est introuvable, malgré une grande tournée des officines. Et si les malades chroniques comme les diabétiques et autres cardiaques s’habituent peu à peu à ces pénuries, qui perdurent depuis des années, et se trouvent obligés de changer de traitement tous les quelques mois, ces pénuries touchent de plus en plus de spécialités plus vitales les unes que les autres.

La liste englobe les produits dermatologiques, comme les traitements lourds des cancers. Nombreux sont, en effet, les malades de cancer qui ne trouvent plus leur traitement et qui sont obligés de rompre leur protocole thérapeutique avec le risque que cela présente pour leur survie.

La situation devient plus qu’alarmante et requière des actions particulièrement énergiques à tous les niveaux, à commencer par la PCT qui n’arrive plus à payer ses fournisseurs, en passant par les caisses sociales qui ne versent pas les sommes d’argent dues à la PCT, ni aux hôpitaux, mais aussi, au niveau de la distribution.

Et les écarts et abus au niveau de la distribution du détail sont innombrables. Les gens se plaignent de plus en plus souvent de refus de vendre tel ou tels produit, alors qu’ils sont sûrs que le pharmacien en a sur ses étagères. Et il y a, aussi, ces « frères » étrangers qui opèrent de véritables razzias sur les officines, notamment dans certains quartiers des grandes villes, où ils sont devenus d’excellents clients des pharmacies chez les quelles ils opèrent des achats de plusieurs milliers de dinars, à la fois, et sans avoir à présenter d’ordonnance médicale. Sachant que ces médicaments embarquent le soir même dans des caches spéciales dans les voitures de ces « frères » et prennent la direction des frontières.

Un bon coup de balai s’impose dans ce secteur, et les inspecteurs pharmaciens du ministère de la santé pourraient très bien s’acquitter de la tâche, pourvu qu’on le leur demande, et surtout, qu’ils n’aient pas à contrôler leurs mais assez proches !

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Saber .