Des heures de queue pour faire les courses, des stands quasiment vides et des citoyens en colère face à la crise de la pénurie à répétition des produits de première nécessité qui a rendu leur vie encore plus difficile.
Face à toute cela, de nombreuses parties ont affirmé qu’il s’agit d’une crise occultée.
Les autorités ont, pour leur part, pointé du doigt le phénomène du monopole et de la spéculation considérant qu’il est à l’origine de ce problème.
A ce titre, une campagne nationale de lutte contre le monopole et la spéculation a démarré il y a quelques mois impliquant toutes les parties concernées dont le ministère du Commerce et le ministère de l’Intérieur sur ordre présidentiel et ce, dans le but de surmonter la conjoncture à laquelle fait face le pays.
C’est dans ce contexte que la rédaction de Tunisie Numérique a décidé d’aller au-devant des citoyens et poser des questions au hasard sur les avis face à la disponibilité des produits en question sur le marché.
S’exprimant au micro de notre correspondante, de nombreux citoyens ont exprimé leur ras-le-bol face à la pénurie de plusieurs produits de première nécessité dont le lait, le sucre, le café et l’huile subventionnée.
“Rien n’a changé” ont-ils annoncé considérant que le rythme d’approvisionnement du marché en produits de base n’a pas subi une hausse.
La majorité d’entre eux font face à des difficultés pour avoir accès à ces produits à l’approche du mois de Ramadan. Selon leurs dires, il faut être un client fidèle pour pouvoir acheter un paquet de lait ou quelques litres d’huile.
S’ajoute à cela, les prix qui flambent d’un jour à l’autre.
Pour d’autres interviewés, le problème persiste depuis toujours mais il y a exceptionnellement pris de l’ampleur cette année.
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