Avec le temps, la plateforme Evax a fini par désespérer les dirigeants du ministère de la santé, qui ont décidé de passer outre ses caprices, et de faire à leur façon, pour essayer de vacciner les gens, en prévision d’une probable cinquième vague de la pandémie.
Pour essayer d’avorter, en effet, une cinquième vague, le ministère de la santé appelle à la vaccination globale, pour toucher un maximum de gens, dans l’espoir d’atteindre un certain degré protecteur d’immunité générale dans la population. Or, c’était compter sans les caprices de cette plateforme, qui a, décidément, et ce, dès les premiers jours, fait preuve de son insuffisance. En effet, la plateforme Evax a, de plus en plus tendance à « oublier » beaucoup de gens, et notamment les plus fragiles ou les personnes âgées, les laissant pour compte, et les abandonnant face à la voracité de la pandémie qui ne montre, décidément, aucun signe de faiblesse. L’application est, depuis le démarrage de l’administration de la troisième dose de vaccins, en train de « négliger » les personnes âgées et les porteurs de maladies chroniques, oubliant de les convoquer, alors que des populations beaucoup moins à risque, ont bénéficié de leur deuxième, voire troisième rappel.
C’est, peut-être, conscients de ces défaillances, que le ministère de la santé est passé au plan « B », en appelant toutes les personnes qui devraient se faire administrer leurs rappels, à se rendre sans rendez-vous, et sans le sésame de l’Evax, aux centres de vaccination, lors de la prochaine journée portes-ouvertes.
Or, le problème avec les personnes âgées, et les malades chroniques, c’est qu’ils ne peuvent pas soutenir les longues files d’attente et la station débout prolongée. Ce qui est le minimum auquel ils peuvent s’attendre avec la convocation de tout le monde au même temps, avec, en plus, la possibilité de choisir son vaccin.
Donc, pour ces patients particulièrement fragiles, il va falloir trouver une autre solution, que de les convoquer dans la mêlée. Peut-être faudrait-il leur réserver des filles d’attentes spéciales, ou, carrément, leur aménager une sorte de « Drive-in » avec la possibilité de les vacciner dans leurs véhicules. Car il ne faut pas oublier que cette tranche de la population a été la première à se faire vacciner, l’année dernière, et ces gens sont, forcément, en ce moment, avec une immunisation très réduite.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires