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Tunisie – La plupart des partis commencent à s’aligner avec plus ou moins de réserves, derrière Kaïs Saïed

Tunisie – La plupart des partis commencent à s’aligner avec plus ou moins de réserves, derrière Kaïs Saïed

Avec les heures, et à la faveur des annonces faites par le président Kaïs Saïed, au gré de ses dernières rencontres avec les représentants des organisations nationales et de la société civile, et les propos rassurant de sa part quant à la suite des évènement, et son souci de respecter intégralement la constitution, les différentes composantes de la scène politique nationale commencent à mieux accepter son action du 25 juillet, et commencent à dissiper leurs craintes. Cela se voit dans leurs dernières annoncent quant elles affirment leur accord sur le principe, mas qui restent prudentes quant aux garanties que va devoir présenter Kaïs Saïed, pour la suite des évènements.

Si l’on tient en revue les différentes formations politiques du pays, on constate que la plupart des partis, ainsi que les composantes de la société civile s’expliquent l’action du président et la trouvent, même, opportune, voire, nécessaire. Mais cette réaction positive reste mitigée en suspendue à l’attente des actions de la présidence et, surtout, de la présentation de son agenda, pour la période à venir. Leur hantise étant que ces mesures exceptionnelles perdurent et que le pays dérive vers le régime politique totalitaire.

Il demeure, néanmoins, et forcément, ceux qui sont résolument contre, et qui crient au putsch, et qui se résument au parti islamiste d’Ennahdha, à juste titre puisqu’il est la principale cible de cette action, et le principal accusé dans la dégradation de la situation qui a poussé vers cette décision. Il y a, aussi, ses satellites, et complices, de la coalition d’Al Karama. Il y a, en plus, l’UTAP qui a choisi de faire cavalier seul, au contraire de toutes les organisations nationales. Ce qui est, tout à fait logique quand on sait que le président de l’UTAP est un membre influent d’Ennahdha.

Et il y a, aussi, dans la case des opposés à cette action, les éternels adeptes du « non », comme Hamma Hammami, ou encore, ceux qui seraient tentés par des élections présidentielles anticipées, comme Lotfi Mraïhi ou Ahmed Nejib Chebbi, histoire de se donner une autre chance de se mesurer aux autres, et de briguer le Graal… Sait-on jamais !

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