Société

Tunisie – La solution à la violence à l’école selon Sellaouti : Livrer les enfants à la rue !

Tunisie – La solution à la violence à l’école selon Sellaouti : Livrer les enfants à la rue !

Le ministre de l’éducation Fathi Sellaouti, a révélé, ce dimanche, son idée pour contrer la violence en milieu scolaire. Et son idée est, tout simplement, époustouflante. Et il est bizarre que personne n’y avait pensé avant lui !

En effet, Sellaouti croit, dur comme fer, que la solution pour combattre ce raz de marée de violence en milieu scolaire, est très simple à mettre en œuvre, puisqu’il s’agit de réduire le temps scolaire.

Ainsi, et toujours selon cet expert hors pair, il faudrait, tout simplement, réduire le temps scolaire, pour, soi-disant, laisser aux enfants plus de temps pour des activités culturelles et sportives, hors de l’espace de l’école.

Or, si ce ministre vivait, réellement, parmi nous, ce qui ne semble pas être le cas, il saurait que ni lui, ni ses collègues au gouvernement ne proposent aucune activité de ce genre aux enfants et jeunes, et qu’il faudrait être fils de Crésus, pour pouvoir se payer des abonnements dans des clubs privés, pour s’adonner à ce genre d’activités.

Donc, en résumé, le ministre de l’éducation, fidèle à sa tradition, essaie, comme à chaque fois où il y a un problème, de se soustraire à ses responsabilités et à son devoir et de le déverser sur autrui, en l’occurrence, la famille et la société. Alors que c’est son rôle premier que d’éduquer et d’encadrer les jeunes élèves. Et ce n’est, certainement, pas en les livrant à la rue qu’il va pouvoir trouver une solution au phénomène de violence qui devient angoissant.

Car s’est une drôle d’idée que celle de renvoyer les enfants dans la rue, pour un meilleur apprentissage de la violence et de la délinquance. Pourquoi n’a-t-il pas pensé, plutôt, à leur étoffer un bon programme sportif et culturel au sein de l’école dans les clubs scolaires comme au bon vieux temps, où l’école état, réellement, un lieu d’éducation ?

Puisqu’il sèche et qu’il se trouve à court d’idée, pourquoi ne copie-t-il pas sur ses voisin, les écoles privées, et faire comme eux, puisque chez eux, les enfants sont, non seulement, plus performants, mais aussi, mieux éduqués, et mieux encadrés, et, surtout, plus épanouis ?

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