Le pays est en crise. Une crise multifactorielle. Une crise économique, doublée d’une crise sanitaire qui ont débouché sur une crise sociale, le tout dans un conteste de crise politique.
Dans ce genre de situation, il n’y a pas de recette magique. La seule solution qui vaille est celle de la prise d’une décision unique et concertée. Une issue collégiale prise en concertation entre les différentes composantes du pays, car la résolution de cette crise ne pourrait être que globale, incluant les différentes facettes du problème.
Or, le propre de la crise tunisienne est que sa composante politique bloque toute issue. Une crise politique qui ne permet pas aux différents belligérants de s’assoir autour d’une même table, puisqu’ils ne font que se bagarrer et se donner en spectacle devant le monde entier. Ce qui les empêche d’aboutir à la moindre solution.
Les choses ne pouvant plus s’éterniser de cette façon et en l’absence de solution prise par les acteurs tunisiens, ces derniers vont perdre l’initiative et les cartes de leurs mains. Ces carte devant tomber entre les mains d’étrangers, en l’occurrence, les bailleurs de fonds qui vont prendre les choses en mains et ne seront, certainement pas tendres avec cette classe politique de la honte qui a affamé ses électeurs.
Là, on peut faire une croix sur la souveraineté de ce qui était un pays !
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