L’Amiral, Kamel Akrout, ancien conseiller à la présidence en sureté nationale, a attiré l’attention sur les demandes du ministre français de l’Intérieur, lors de sa récente visite en Tunisie.
Akrout a assuré que, sous la pression de la rue et des partis de droite, le président Macron est en train de pousser vers le durcissement des règlements à l’encontre des immigrants originaires du Maghreb, suite à l’attentat perpétré par un clandestin tunisien à Nice.
Il a ajouté que le climat général en France est devenu très hostile aux ressortissants d’origine maghrébine et aux musulmans. Et çà risque de se répercuter sur les conditions d’accord des visas et des permis de séjours pour ces ressortissants.
Akrout a ajouté que, suite à l’attentat de Nice, le gouvernement a abordé le sujet de la nécessité d’expulser de France, quelques 400 tunisiens dont 180, au moins, sont incarcérés pour proximité des milieux islamistes extrémistes.
Il a assuré que ces tunisiens qui pourraient être rapatriés seront des bombes à retardement et leur surveillance par les services de sécurité est quasi impossible à cause de la surcharge de travail des agents impliqués dans la sécurisation des frontières, la lutte contre le terrorisme, la contrebande et la migration clandestine.
Akrout a conseillé de suivre l’exemple de ces mêmes pays européens et de refuser d’accueillir ces ressortissants, comme l’ont fait ces pays quand il était question de recevoir leurs ressortissants terroristes capturés en Syrie et en Irak. Surtout, a-t-il précisé, que si la Tunisie pliait aux exigences françaises, elle devra faire de même pour les requêtes des autres pays qui vont suivre l’exemple.
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