L’application « Sajalni » est devenue effective depuis cinq jours. Elle permet d’identifier, de localiser et de désactiver les téléphones portables non inscrits sur le registre officiel tunisien, donc volés ou introduits en contrebande et généralement, des pièces contrefaites.
Cette application est devenue, depuis son annonce, la cible privilégiée des lobbies de contrebande et des barons du marché parallèle. Ces lobbies n’hésitant pas à s’en prendre au ministre des télécommunications, Mohamed Fadhel Kraïem, l’initiateur de ce programme, l’accusant de tous les torts, rien que parce qu’il les a privés d’un gagne pain illégal. Ils veulent, à travers leurs attaques convaincre les usagers que cette application a été mise en place pour les léser dans leurs droits.
Pourtant, cette application a été initiée pour le bénéfice du contribuable, qui s’en trouve gagnant à plusieurs niveaux.
D’abord, sur un plan financier, la lutte contre la contrebande qui représente plus de 60% des téléphones portables en Tunisie, va permettre à l’Etat de renflouer ses ressources en termes de taxes douanières pour les appareils importés de façon légale.
Ensuite sur un plan sanitaire, puisque cette application va limiter l’utilisation de matériel non homologué, donc susceptible de non conformité aux normes de sécurité et de santé. Ce qui va réduire les accidents dus à l’usage de matériel dangereux.
Enfin, sur le plan sécuritaire, puisque le fait de bloquer tous les appareils déclarés volés, va rendre leur utilisation impossible et du coup, réduire les opérations de vols à l’arrachée et autres qui sont souvent sources de graves complications, pouvant aller jusqu’au meurtre.
Alors là, oui. Les lobbies ont tout intérêt à faire la guerre à cet empêcheur de tourner en rond !
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