Société

Tunisie – Lassaad Yaakoubi reprend son bras de fer avec l’Etat et tant pis pour les générations à venir

Tunisie – Lassaad Yaakoubi reprend son bras de fer avec l’Etat et tant pis pour les générations à venir

Le rôle du méchant doit avoir manqué à fond à Lassaad Yaakoubi, Secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire. Il faut dire que la pandémie et la crise économiques dans le pays, ne lui ont guère laissé d’espace pour briller et faire parler de lui.

Mais, trop c’est trop,… L’éloignement des feux de la rampe a commencé à lui peser. C’est pourquoi, il a décidé d’en finir avec la « période creuse » et de reprendre son bâton de pèlerin, pour défrayer la chronique et harceler ses « amis » du ministère. Quant à l’intérêt des élèves et de l’éducation ? Rien à cirer… Ce sont des choses secondaires qui peuvent, toujours attendre.

C’est ainsi qu’après l’année scolaire de l’an dernier, à oublier et alors que l’année actuelle est sur le point de s’achever, tant bien que mal, à cause des contraintes imposées par les protocoles sanitaires, mais aussi, à cause des frasques des différents syndicats dont les protestations ont entravé le bon fonctionnement des établissements éducatifs, le sieur Yaâkoubi n’en pouvait plus d’être éclipsé, a décidé de sortir au devant de la scène, avec ce que çà implique comme ennuis pour tout le monde.

Le prétexte qu’il a trouvé, est celui de préserver la santé de tout le monde et de sauver la vie de ses semblables et de leurs élèves.

Donc, sous prétexte de vouloir sauver le monde, Yaâkoubi, au bout d’une année scolaire inachevée, suivie d’une année claudicante qui peine à finir la moitié des cours, se permet de décréter, de son propre chef et de façon unilatérale, la suspension des cours, avec ce qui s’en suivra comme priver les élèves des examens de fin d’année et d’une vraie évaluation des acquisitions pédagogiques, aussi minimes soient-elles.

Furieux du fait que le ministre refuse de le suivre dans son travail de sape, Yaâkoubi a décidé de se passer de l’aval des autorités et a commencé à pratiquer sa pression, en intimant à ses collègues de refuser d’intégrer les établissements qui ne disposent pas de matériel de surveillance et de désinfection et de quitter les salles de classe dès qu’il y a un des élèves qui ne porte pas une bavette.

Autrement dit, Yaâkoubi a décidé qu’il était temps de mettre un terme à l’année scolaire… Et tant pis pour tout le monde… Il faut bien qu’il soigne sa réputation, non ?

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut