Le porte-parole officiel de l’Autorité générale des prisons et de la réforme, Ramzi Al-Kouki, a déclaré que l’état de santé de certains détenus, hommes et femmes, en prison est normal et qu’il n’y a absolument aucune vérité dans ce qui est dit, ou promu, concernant la détérioration de l’état de santé de certains détenus.
Il a confirmé dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique, vendredi, que l’Instance générale des prisons et de la réforme dément catégoriquement les informations et accusations circulant sur les mauvais traitements et la négligence médicale de certains détenus.
Il a souligné que les conditions de détention sont normales et répondent aux normes internationales approuvées et conformes aux exigences de la loi et des procédures et conformément aux exigences et principes des droits de l’homme, et que l’Autorité Générale des Prisons accorde une grande importance à l’aspect sanitaire à travers un suivi sanitaire quotidien, continu et régulier, sous la supervision directe du personnel médical et paramédical, qu’il s’agisse de ceux directement impliqués dans les unités pénitentiaires, qu’il s’agisse de médecine générale ou de médecine spécialisée, ou dans les établissements hospitaliers publics, selon ce que la situation sanitaire exige, en effectuant des consultations externes, des analyses ou des examens médicaux, ce qui est une procédure approuvée pour tous les détenus sans exception.
A cet égard, il a expliqué que, dans ce contexte, des véhicules équipés et préparés ont été achetés et préparés pour transporter les détenus soumis à un suivi sanitaire en dehors des unités pénitentiaires, et certains espaces ont été créés et préparés, tels que des espaces de physiothérapie et un centre médical dans la prison de Rabta en raison de sa proximité avec la plupart des hôpitaux publics situés à proximité de la prison susmentionnée.
Il a rappelé que le nombre de consultations médicales et d’interventions sanitaires pour les détenus hommes et femmes a totalisé près de 300 000 interventions au cours de l’année 2024, et que certains détenus ont reçu 22 interventions sanitaires sur une période de deux mois consécutifs.
Il a également souligné que toutes les procédures prises à l’intérieur de la prison sont régies, dans leurs moindres détails, par des lois et des procédures, qu’elles concernent les détenus ou tous ceux qui arrivent dans les unités pénitentiaires, dans le cadre du plein respect des droits, conformément aux textes légaux et réglementaires et non soumis à des interprétations individuelles, et s’appliquent à tous sans exception, conformément au système des unités pénitentiaires et à ses exigences de sécurité.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens a affirmé, récemment, la détérioration de l’état de santé des journalistes Chadha Al-Hajj Moubarak et Mohamed Boughalab. Le mouvement Ennahda a également publié un communiqué dans lequel il évoque la détérioration de l’état de santé de Noureddine Al-Bhiri et Mondher Al-Ounissi.
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