L’union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) de Sousse a exprimé, dimanche 4 octobre 2020, son rejet catégorique de toute décision de fermer des entreprises privées, car elles sont encore en train de reprendre leur souffle pour assurer leur pérennité et la continuité de leurs activités.
Le bureau régionale du Patronat a souligné que les institutions économiques ont subi d’énormes pertes depuis le déclenchement de la pandémie de la Covid-19. Elles ont réussi à survivre en se lançant dans des prêts bancaires coûteux et ne sont plus en mesure de supporter plus de sacrifices.
Il a ajouté que personne parmi les administrations des impôts, de la Caisse de solidarité sociale ni de la Société tunisienne d’électricité et de gaz, n’a pris en compte leurs conditions.
La branche régionale de l’UTICA à Sousse a accusé l’État d’avoir été à l’origine de la faillite des institutions économiques et le licenciement de leurs travailleurs en raison de son incapacité à les soutenir. Les cafés, les restaurants et les établissements d’enseignement privés ont souffert ces dernières années, parceque l’État a perdu la plupart de ses sources de revenus.
Dans un communiqué, l’UTICA a souligné la stricte mise en œuvre des exigences du protocole sanitaire et la tolérance zéro pour quiconque dans ce domaine, assurant que le ministère de la Santé doit fournir tous les moyens pour r et faire face à cette pandémie en offrant les lits, les équipements, les espaces et le cadre médical nécessaire.
Il est à noter que le gouvernorat de Sousse a décidé dimanche de suspendre les cours dans tous les établissements d’enseignement publics et privés et de fermer tous les jardins d’enfants, crèches et écoles, à partir de ce lundi.
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