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Tunisie: Le COLEC appelle le Parlement et le gouvernement à abolir la criminalisation du cannabis

A cannabis plant is seen in a house of Montevideo on April 25, 2014. In last December, Uruguay became the first country in the world to regulate the market of sales of cannabis and its derivatives in an plan considered a bold experiment by authorities frustrated with losing resources to fighting drug trafficking. The law authorizes the production, distribution and sale of cannabis, allows individuals aged 18 and older to grow their own on a small scale, and creates consumer clubs -- all under state supervision and control. Legalization of marijuana in the small country of just 3.2 million inhabitants has also drawn the interest of pharmaceutical companies around the world, who want to buy the drug for medical uses. AFP PHOTO/Pablo PORCIUNCULA

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Suite à la décision historique de la Commission des stupéfiants des Nations Unies d’annuler l’inscription de la plante de cannabis en tant que drogue dangereuse et de l’inscrire sur la liste des substances ayant des avantages médicinaux, le Collectif pour la Légalisation du Chanvre appelle le gouvernement et le Parlement tunisiens, via un communiqué publié le 5 décembre, à:

  • Abolir immédiatement la criminalisation de la consommation du cannabis, qui a conduit 200 000 Tunisiens en prison.
  • Organiser une conférence nationale sur le cannabis, avec la participation d’acteurs politiques, de la société civile et d’experts internationaux, afin de rédiger un document de travail pour la légalisation du cannabis en Tunisie ainsi que on usage médical et industriel; du fait de l’acceptation internationale de sa culture et de son usage et face à l’effondrement de l’économie nationale, au chômage et à la pauvreté de la jeunesse tunisienne.

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Publié par
myriam mbarek
Tags: cannabisCOLECgouvernementparlementTunisie
depuis 3 ans