Le comité de défense de l’homme d’affaire et homme politique, Mehdi ben Gharbia, a condamné ce jour ce qu’il a qualifié de « séquestration illégale » de son client.
Le comité précise que le tribunal a refusé de libérer le prévenu Ben Gharbia, après l’écoulement de la période maximale autorisée de détention préventive. Il explique que le prévenu avait été incarcéré le 17/10/2021, à midi, et que la durée maximale de détention préventive est fixée par la loi à 180 jours, soit six mois, Mehdi Ben Gharbia devait être libéré automatiquement, le vendredi 15/4/2022, à 12H00 précises, su moment que le tribunal n’a pas annoncé, avant terme, la prolongation de cette détention.
Constatant que son client n’a pas été libéré vendredi dernier, le comité de défense présenta, ce lundi, au tribunal, la demande de libération automatique après dépassement de la période de détention préventive. Mais le magistrat a décidé, après coup, donc, de façon illégale, de prolonger cette période.
Le comité de défense condamne ces manœuvres du tribunal qui visent à maintenir Ben Gharbia en prison, le plus longtemps possible, et considère son client en état de séquestration illégale.
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