Le Comité de défense de M. Mehdi Ben Gharbia a tenu à informer l’opinion publique nationale et internationale que la santé de son client s’est gravement détériorée cet après-midi, suite à sa grève de faim sauvage, entamée depuis 8 jours, indiquant que « son état de santé s’est détérioré et il souffre d’hypoglycémie ».
En effet, le Comité a rendu visite à Ben Gharbia aujourd’hui et ont été témoins de sa grave faiblesse ainsi que son incapacité à parler et à marcher.
Il leur a été amené dans un fauteuil roulant et les avocats ont assisté à la discussion qui a eu lieu entre leur client et l’un des agents pénitentiaires sur la gravité de son état de santé.
Ben Gharbia a en effet, catégoriquement refusé de manger toute substance ou nourriture. « Soit je serai libéré, soit je quitterai la prison pour le cimetière », a-t-il martelé.
Malgré les tentatives des avocats de le persuader d’alléger sa grève en mangeant du sucre , il a catégoriquement refusé.
Le comité de défense a considèré que les sentiments de tristesse et d’oppression que ressent Ben Gharbia sont dues à l’abus, le préjudice et l’injustice à cause de son de son maintien en détention sans rendre une décision dans son affaire pendant une période de plus de 4 mois (134 jours) et ce après le prononcé de la décision de clôture d’enquête en vertu duquel il a été décidé de le libérer, d’autant plus qu’on insiste sur sa détention préventive.
De ce fait, le Comité de défense a imputé la responsabilité à tous ceux qui ont contribué au grief subi par son client.
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