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Tunisie – Le critère de choix de Kaïs Saïed pour le prochain chef du gouvernement

Tunisie – Le critère de choix de Kaïs Saïed pour le prochain chef du gouvernement

Les partis et autres blocs parlementaires ont fini d’adresser, hier, leurs propositions concernant les noms de leurs candidats à la présidence du gouvernement. Et ce, pour être dans les délais qui leur ont été imposés par le président de la République Kaïs Saïed. Désormais, la balle est dans le camp de ce dernier qui va devoir choisir la personne qu’il jugera la plus apte, pour présider le gouvernement.

Concernant les critères sur lesquels le président va faire son choix, certains pensent qu’il va, probablement, opter pour le candidat qui bénéficie du plus large soutien au sein de l’ARP, c’est-à-dire, celui qui est plébiscité par le plus grand nombre de partis et de blocs. A partir de là, les calculs ont démarré à tous les niveaux pour essayer de trouver celui qui sera, probablement, l’heureux élu.

Mais, il semblerait que ce critère n’est pas du tout dans l’optique du président. On serait même tenté de dire que çà serait, plutôt, un handicap par rapport à Kaïs Saïed que d’avoir le plus large soutien des partis.

En effet,  en revenant au choix, il y a quelques mois, d’Elyes Fakhfekh, on se rend compte que Kaïs Saïed en a surpris plus d’un et a démenti les pronostics qui s’étaient basés sur le critère du soutien politique.

Avec le recul, le raisonnement du président devient assez évident, car il paraîtrait qu’il a opté pour la personne qui n’a pas trop de soutien derrière elle et surtout qui n’appartient pas à un parti politique influent sur la scène, sur lequel elle pourrait s’appuyer pour se démarquer de lui et qui ne serait pas encline à s’allier avec telle ou telle formation, pour s’opposer à lui. En effet, le critère le plus important que devrait remplir un candidat pour bénéficier de l’accord de Kaïs Saïed, est sa loyauté sans faille à lui et uniquement à lui.

Kaïs Saïed a retenu la leçon de ce qui était arrivé à son prédécesseur Feu Béji Caïed Essebsi quand il s’est retrouvé isolé au palais de Carthage… Comme il a la ferme intention de participer au pouvoir comme le lui permet la Constitution et comme il est en train de le faire, depuis quelques jours, il devient évident que son choix ira, vraisemblablement, à celui qui lui sera le plus loyal et qui ne risquerait pas de lui faire faux bond.

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