Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Tunis 1 a décidé, jeudi, de maintenir en liberté le journaliste Jamel Arfaoui, selon ce qui a été confirmé par le Syndicat national des journalistes tunisiens.
Le syndicat a indiqué dans un communiqué qu’Al-Arfaoui a été entendu par la cinquième brigade de lutte contre les crimes informatiques et de communication de la Garde nationale à Al-Aouina, comme « accusé » en raison de la publication d’informations par son site Internet « Tunisie Telegraph » sur le nom du chef du gouvernement d’unité libyen, Abdul Hamid Dabaiba, dans le dossier de l’homme d’affaires, Chafik Jarraya, qui est examiné par la chambre criminelle spécialisée dans l’examen des affaires de terrorisme.
Le Parquet a démenti ce qui a été rapporté dans les médias et a autorisé l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de sa publication.
Le syndicat a déclaré : « Une campagne d’incitation et de diffamation a ciblé Al-Arfaoui, dans laquelle un commentateur de télévision a porté des accusations contre lui et a appelé à ce qu’il soit tenu responsable dans des affaires de sécurité nationale, même si le site Web a publié une clarification et des excuses.
Le SNJT a exigé que les poursuites contre Al-Arfaoui soient arrêtées, soulignant que la modification du contenu des médias est une affaire professionnelle qui relève des pouvoirs des structures professionnelles et ne peut être traitée par la criminalisation sécuritaire et judiciaire et l’incitation.
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