Le tribunal de première instance de Tunis 1 a décidé, aujourd’hui, jeudi, de maintenir en liberté le directeur du site Internet « Al-Katiba », le journaliste Walid Al-Majri, jusqu’à ce qu’une décision soit rendue dans une affaire contestant la décision initiale prononcée à son encontre par contumace, en janvier 2023, qui a ordonné une peine de prison d’un an.
Selon les propos du rédacteur en chef du site Al-Katiba, Mohamed Al-Yousifi, le journaliste Walid Al-Majri et les arguments des avocats qui ont demandé que l’intéressé soit jugé conformément au sens du décret 115 ont été entendues aujourd’hui, exprimant l’espoir que les choses seront corrigées et que la peine privative de liberté sera annulée.
Pour rappel, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens a organisé, ce matin, un sit-in de solidarité devant le Tribunal de Première Instance de Tunis 1.
Le chef du Syndicat des journalistes, Ziad Dabbar, a déclaré aux médias que “le pouvoir politique ne reconnaît pas le droit de l’autre d’être en désaccord et s’efforce d’imposer le fait accompli par des lois restrictives et des pratiques absurdes”, critiquant les peines de prison émises contre des journalistes et des commentateurs pour leurs interventions critiques et soulignant que le syndicat poursuit ses démarches d’escalade et ne se contentera pas des manifestations, recourant probablement à une grève générale et à un litige international.
Il convient de noter que le directeur du site Internet “Al-Katiba”, le journaliste Walid Al-Majri, a été inscrit à la mi-juillet dernier sur la liste des personnes recherchées, à la suite de la condamnation à un an de prison à son encontre par contumace par le Tribunal de Première Instance de Tunis 1.
Al-Majri a été condamné en janvier 2023 à la suite d’une plainte déposée par le Chargé public des conflits de l’État contre le ministère de l’Intérieur depuis 2017.
Le parquet du tribunal de première instance de Tunis a accusé Mejri d’avoir « commis un acte ignoble contre le président de la République », pour lequel il a été condamné à 6 mois de prison. Il a également été accusé de « déranger autrui par le biais de communications publiques sur les réseaux », dans lequel il a été condamné à 6 mois de prison.
A noter que le journaliste n’a reçu aucune convocation officielle devant le tribunal lors du procès
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