Le grand plus qu’a apporté, ce soir, le ministre de l’intérieur, Taoufik Charfeddine, aura été de mettre à nu la vérité de certaines personnes qui se prétendent du milieu politique, et se présentent comme les sauveurs du peuple tunisien, alors, qu’en réalité, ils ont abusé de lui et de ses biens, durant dix ans, et qui se sont payés une immunité à toute épreuve en mettant la mains sur les rouages de l’Etat, et notamment, la justice.
Ce soir, et pour la première fois, en effet, un responsable de l’Etat révèle ce que tout le monde suspectait en catimini, sans en avoir la moindre preuve. Ce qui a laissé ces pseudo-politiciens, continuer leur manège impunément. Et ce soir, Charfeddine a révélé au grand jour, la vérité de l’implication de ces gens, dans le terrorisme à une échelle effrayante.
Le scandale révélé, ce soir, par Charfeddine, aura, en effet, l’effet d’une bombe. Il a révélé que des hauts responsables de l’Etat, des ministres, entre autres, ont profité de leurs postes pour s’impliquer dans la nébuleuse terroriste internationale, en aidant ces organisations terroristes, en leur fournissant une couverture légale, en leur fabricant des identités et une nouvelle nationalité. Un scandale d’Etat où les hauts responsables s’adonnent, en toute impunité et en s’adjugeant les services de l’Etat, au terrorisme international, et en s’adjugeant, au passage, des bénéfices pécuniaires qu’on imagine.
Charfeddine a eu le mérite de dévoiler, au monde entier, tout çà. Mais pas que ! Il a mis dos au mur l’appareil judiciaire tunisien, longtemps suspecté de s’être mis à la solde de ces personnes au trafic louche. Il a lancé un défi en direct au parquet pour qu’il réagisse à ce dossier, sachant qu’à ce qu’on a compris, ce dossier de faux papiers va avoir des retombées phénoménales sur les grands dirigeants d’Enanhdha. C’est dire que ce dossier sera « LA » revendication du peuple tunisien et de tout le monde qui est engagé dans la lutte contre le terrorisme et les terroristes de tous genres.
Et il y a gros à parier que le peuple ne lâchera pas l’affaire de sitôt, de façon à ce que la justice sera acculée à prendre les mesures nécessaires sur ce dossier qui s’annonce fumant. Car rien qu’à voir la façon dont a réagi Ennahdha à l’affaire, on saisit qu’ils ont compris que c’était trop grave, et qu’il allait falloir passer à la contre offensive. Sinon, comment expliquer que Bhiri, qui est avocat de son état, n’ait pas fait appel à la justice administrative pour « lever l’injustice dont il fait l’objet » comme l’avaient fait, et eu gain de cause, avant lui, d’autres avocats qui avaient été assignés à résidence ?
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