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Tunisie – Le ministre qui est devenu un boulet à la cheville de Mechichi

Tunisie – Le ministre qui est devenu un boulet à la cheville de Mechichi

Quelques semaines après sa prise de fonctions, le chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi doit se demander, de plus en plus, s’il avait bien fait les meilleurs choix dans la formation de son cabinet et si ses ministres, tout compétents qu’ils sont, ne seraient les meilleurs choix qu’il pouvait faire.

Mechichi doit se dire que, finalement, il ne suffit pas d’être compétent, pour pouvoir gérer un département où on doit conjuguer la compétence technique, la subtilité politique et la direction des équipes.

En effet, le chef du gouvernement a du souci à se faire à cause de certains de ses ministres qui semblent faire du sur place et n’arrivent pas à démarrer leur travail.

Sur la liste des ministres qui doivent donner des soucis à Mechichi, il semble que celui de l’Economie occupe la pôle position.

Ce ministre,  depuis qu’il a pris ses fonctions, n’a rien accompli de son mandat. Puisqu’il a échoué apparemment sur le premier dossier qu’il avait à traiter et qui est celui de la préparation du projet de loi de finances.

En effet, Ali Kooli, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’a pas su convaincre, déjà, avec le projet de loi de finance complémentaire de 2020, en attendant l’autre échec, qui s’annonce plus retentissant et qui sera le rejet attendu de plf de 2021. Ce projet aura réussi l’exploit de recueillir, à l’unanimité, la critique de toutes parts.

Certains des mécontents de ce projet de loi sont même allés jusqu’à annoncer que ce travail, tel qu’il a été exécuté, devrait être sanctionné par la démission du ministre de l’Economie, voire même du chef du gouvernement.

Par ailleurs,  depuis sa prise de fonctions, ce ministre n’a rien entrepris pour sauver les PME, dans cette conjoncture de crise, ni pour résorber le chômage galopant. Au contraire, certains lui reprochent d’avoir enfoncé les entreprises en difficulté, en les harcelant avec des décisions harassantes comme les mesures fiscales et les exigences des caisses sociales.

Voilà donc un poids lourd en compétence qui risque de peser comme un boulet à la cheville du chef du gouvernement.

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