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Tunisie – Le monde tourne à l’envers à cause des « performances » d’Ali Kooli

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Ce qui se passe ces derniers jours, ressemble à tout sauf à la gestion d’un Etat et de ses citoyens avec leurs problèmes.

Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi en est réduit à laisser tomber tous ses dossiers et toutes ses affaires, pour ne s’occuper que de réparer les dégâts de son illustrissime super ministre des l’Economie et des finances, Ali Kooli.

Normalement, la logique veut que le ministre en charge de l’Economie aurait dû se concerter, avant de ficeler son projet de loi de finances, avec les différents acteurs impliqués dans le dossier, puisque nous sommes dans une situation de crise d’exception. Et ce, dans l’objectif de convaincre tout le monde des mesures à prendre qui seront, sans nul doute, assez « impopulaires », pour pouvoir obtenir l’aval au moment du vote d’approbation de ce projet.

Or, notre ministre de l’Economie et des finances, fort de sa compétence hors pair, au point de dénigrer tous les autres, puisqu’il semble penser avoir le monopole des sciences économiques, a cru bien faire en faisant cavalier seul et en préparant en solo, son PLF.

Sauf que que ce PLF n’arrive pas à convaincre grand monde et va, certainement connaitre le même sort que le projet complémentaire de 2020, en étant rejeté en première lecture.

Du coup, le travail va devoir être fait à l’envers et il va falloir convaincre les gens, d’un PLF qui n’a rien d’acceptable, à 48 heures de sa présentation à l’ARP.

C’est ce qui a poussé le chef du gouvernement, à deux jours de la date de la présentation de ce projet à l’ARP, à laisser tomber tous ses dossiers urgents et à entamer un marathon soutenu de réunions avec les décideurs, parmi les représentants des partis politiques et ceux des organisations nationales, pour essayer de les convaincre de ne pas refuser ce PLF qui s’annonce vu le nombre de ses détracteurs, catastrophique.

Pauvre chef du gouvernement, qui a cru s’être payé les services des meilleures compétences de la place pour l’aider dans sa tâche et qui se retrouve à trainer tels des boulets aux chevilles, des ministres aussi compétents que brillants en communication !

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Saber .