Le secrétaire général de l’Université générale d’éducation de base, Nabil Al-Hawachi, a déclaré aujourd’hui vendredi que la plupart des établissements d’enseignement ouvriront pour la rentrée scolaire en 2024-2025 avec des systèmes de surpopulation et d’équipes réduites en raison des postes vacants enregistrés dans les établissements d’enseignement, qu’il a qualifiés d’« horribles ».
Il a confirmé aujourd’hui à la TAP, que les postes vacants sont enregistrés dans presque tous les départements, et ils augmentent davantage dans les départements de la troisième année de l’enseignement de base à la sixième année de l’enseignement de base. Ils sont également répartis sur l’ensemble du territoire de la République à un taux variant, selon son estimation, entre 37 et 40 postes vacants, notamment dans les grands Etats comme la Tunisie, Sousse et Sfax.
Il a estimé que l’approche du ministère en matière de répartition des heures d’enseignement dans les sections dépourvues d’un enseignant spécial constitue une fermeture des possibilités d’emploi pour les suppléants, et que l’augmentation de la capacité d’accueil d’une classe de 25 élèves selon les normes internationales à 40 enfants est une violation du droit des élèves à une éducation intégrée et sérieuse et épuise l’enseignant.
Nabil Al-Hawachi a souligné que cette tendance existe dans les établissements d’enseignement des villes, tandis que le système d’équipe est adopté dans les écoles primaires, notamment celles des régions de l’intérieur, le qualifiant de « très dangereux ».
Concernant la responsabilité du ministère de distribuer les diplômés de l’éducation dans les écoles dans le but de réduire le nombre de postes vacants, Al-Hawachi a souligné que leur nombre ne dépasse pas 1 408, ce qui ne correspond pas au nombre de postes vacants pour assurer un environnement éducatif sain pour l’étudiant et confortable pour l’éducateur en même temps, appelant l’autorité de tutelle à assumer ses responsabilités dans la mise en œuvre de politiques éducatives volontaristes et à investir dans la connaissance, à sa discrétion.
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