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Tunisie – Le nouveau ministre de la santé choisit la politique du black out en communication

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Le nouveau ministre de la Santé n’a pas l’air de mesurer la profondeur de l’état d’anxiété qui envahit les tunisiens face au regain de puissance de la Covid en Tunisie, notamment en cette période de rentrée scolaire. Il aurait choisi de rester sourd aux appréhensions des citoyens… Il ne veut rien entendre des appels des centaines de parents qui sont en train de s’organiser à travers les réseaux sociaux, pour inciter les gens à ne pas emmener leurs enfants à l’école, de peur de les voir contaminés par la Covid. Il aura choisi de faire la sourde oreille et refusé de communiquer en rapport avec la pandémie qui affole tant les gens.

Il semble avoir choisi la pire des manières de gérer les tunisiens, à savoir n’en faire qu’à sa tête et traiter le mal par la manière forte. Or, personne n’est plus prêts, et il devrait le savoir, à se laisser embarquer une affaires aussi sérieuses sans être parfaitement informés et dans les moindres détails.

Si Nissaf Ben Alaya a trouvé en la personne du ministre, issu du même département de médecine préventive qu’elle, le renfort qu’elle attendait pour régler ses comptes avec les médias qui n’ont pas été tendres avec elle, lors de ses écarts dans la gestion de la crise, pour décider de ne plus communiquer alors qu’elle a, justement, été chargée de la communication à propos de cette épidémie, qu’elle se détrompe, car, quand le ministre verra et comprendra qu’à cause de ses choix communicationnels, son fauteuil sera mis en jeu, il n’hésitera pas à oublier le fait qu’elle soit une camarade de département.

Ces responsables en herbe semblent ignorer que cette politique du black out risque de leur coûter cher. Il ne s’agira pas, après, de prétendre avoir voulu bien faire, pour éviter aux tunisiens les détails qui affolent, car c’est le manque d’information et le flou décidé par le ministre et son équipe qui sont en train d’affoler le citoyen et de lui faire perdre toute confiance en la machine sanitaire du pays. Confiance qui est, soit dit au passage, largement entamée depuis que les échecs ne font que se multiplier et que la situation épidémiologique commence à échapper au contrôle de cette équipe.

Pour preuve de cette politique du black out voulue, on peut constater l’absence depuis deux jours des communiqués quotidiens sur la situation sanitaire et le nombre de nouveaux cas. De même, le silence décidé par la directrice de la médecine scolaire et universitaire, laisse les élèves et leurs parents en proie à la panique totale.

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Saber .