Ce lundi, lors d’une session plénière présidée par Ibrahim Bouderbala, le Parlement tunisien a adopté la loi de finances pour l’année 2025 dans son intégralité.
Après des débats intenses qui ont débuté le 26 novembre 2024, le texte a été approuvé par 87 votes pour, contre 21 refus et 13 abstentions.
Une session décisive pour l’avenir économique
La plénière, qui s’est tenue en présence de la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Namsia, et des cadres du ministère, marque une étape clé pour la planification des dépenses et des priorités économiques de l’État en 2025.
Le projet de loi a fait l’objet de discussions approfondies sur plusieurs mesures fiscales et budgétaires, notamment des réformes visant à renforcer les finances publiques, soutenir les secteurs stratégiques et répondre aux attentes sociales dans un contexte économique difficile.
Un vote qui reflète les richesses politiques
Malgré son adoption, le vote révèle une richesse politique et des divergence d’opinions parmi les députés, avec 21 oppositions et 13 abstentions. Ces chiffres soulignent les débats autour des priorités budgétaires et des réformes incluses dans le texte.
La loi de finances 2025 prévoit des initiatives pour stimuler l’investissement, rationaliser les dépenses publiques et renforcer les recettes fiscales, mais elle reste confrontée à des défis liés à la dette publique et à la reprise économique.
Ainsi, avec cette adoption, le gouvernement tunisien dispose désormais d’un cadre financier pour 2025, mais la mise en œuvre des mesures prévues sera déterminante pour répondre aux défis économiques et sociaux.
L’année 2025 s’annonce comme une étape cruciale pour stabiliser l’économie et relancer la croissance. Les prochains mois seront scrutés de près par les citoyens et les acteurs économiques.
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