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Tunisie – Le pays dans l’impasse et le président prend son temps !

Tunisie – Le pays dans l’impasse et le président prend son temps !

La Tunisie vit, ces dernières semaines, une crise sociale, économique et surtout politique éreintante, qui met en péril la subsistance même de la Nation.

Toutes les voies sont sans issue. Aucun moyen de trancher en se basant sur quoi que ce soit, pour sortir de cette poudrière. Surtout, il est hors de question de se reposer sur « la meilleure Constitution de tous les temps », pour pouvoir espérer trouver la formule magique qui sortirait le pays du bourbier dans lequel il se trouve empêtré. Cette fameuse Constitution a été conçue de façon à priver toute personne et notamment, le président de la République, de tout moyen de remédier à la situation. Car, remédier à la situation équivalait, pour ceux qui l’ont écrite, la fin de leur rêve.

Conscients de la gravité de la situation qui devient explosive, nourrie, entre autres, par un niveau inouï de violence qui a touché tous les milieux, y compris l’ARP, les personnalités politiques de tous horizons, n’ont plus d’yeux que pour le président de la République. Ils s’en remettent à lui, en tant que seul être capable de donner la solution.

Or, le président de la République ne semble pas pressé de répondre à ces attentes. Tout ce qu’il a fait, en réponse à ces sollicitations, c’est de menacer encore et toujours, de « prendre les décisions qu’il faut ».

Ce n’est pas faute d’avoir envie de frapper un bon coup de pied dans la fourmilière que Kaïs Saïed n’a, pour le moment, pas réagi. En bon spécialiste du droit constitutionnel, il sait bien qu’il opère sur une pente raide et un terrain miné. Il doit faire gaffe où il met ses pieds, car il ne s’agit pas d’entreprendre une action et de se trouver sanctionné par la Constitution… Ce serait fatal pour l’Etat.

Le chef de l’Etat sait qu’il y a deux solutions pour sortir de cette crise, sans aucune autre alternative. Soit le recours à la violence et à l’affrontement, soit s’assoir autour d’une table et de reprendre le bon vieux « dialogue national », surtout qu’il a fait ses preuves, par le passé.

Pour pouvoir conduire ce dialogue, comme il l’entend, Kaïs Sïed a besoin, non pas qu’on le lui demande… On va devoir le supplier… A genoux, s’il le faut, pour qu’il puisse avoir les coudées libres au cours de l’étape à venir !

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