Société

Tunisie – Le pays du soleil vit dans la peur du noir !

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La Tunisie vit, depuis quelques temps, dans la hantise d’une crise énergétique qui pourrait l’empêcher de produire comme il le faut l’électricité. C’est ce qui ressort des déclarations de plusieurs experts dans le domaine, qui ont fait part de leurs appréhensions, quant à la capacité de la Tunisie d’honorer ses commandes en combustibles en tous genres, y compris le gaz algérien.

La STEG a, bien évidemment, sauté sur l’occasion et a annoncé de fortes majorations des tarifs de l’électricité, histoire d’encourager, dit-t-elle, le consommateur à davantage d’économie.

Il faut reconnaitre que la conjoncture internationale allait, tôt ou tard, avoir ce genre de répercussions sur la balance énergétique en Tunisie, avec la guerre en Ukraine, la crise du gaz naturel en Europe, et le reste…

Mais, normalement, la Tunisie, aurait dû être capable de surnager dans cette crise, étant l’un des pays les plus ensoleillés à proximité de l’Europe. La Tunisie aurait, en effet, pu investir dans l’énergie solaire, et ériger des centrales photovoltaïques, qui lui auraient épargné d’importantes importations de combustibles et auraient, même, permis d’exporter de l’électricité vers les pays du sud de l’Europe.

Mais au lieu de ça, les agents de la STEG ont tout fait pour empêcher les quelques centrales édifiées d’entrer en production. Il faut dire qu’ils ont, quelque part raison de redouter la concurrence, surtout quand elle casse les prix avec des énergies renouvelables et naturelles. En laissant libre champ au photovoltaïque, les gens de la STEG n’auraient, probablement, pas pu imposer les dernières majorations de prix.

Et, d’ailleurs, le soleil, n’est pas la seule source d’énergie que la Tunisie n’a pas su exploiter. Il y a les usines de transformation des ordures ménagères en bio combustible, qui auraient pu constituer une source importante d’énergie, et en même temps, permis de venir à bout du casse-tête de la gestion des ordures ménagères, que le gouvernement peine à assurer !

Donc, en résumé, la Tunisie se prive de ses atouts naturels, ou autres, et se laisse embarquer dans une crise énergétique dont elle aurait bien pu se passer.

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Saber .