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Tunisie : Le PDL adresse une lettre ouverte au président Kais Saied

Tunisie : Le PDL adresse une lettre ouverte au président Kais Saied

Le PDL a adressé aujourd’hui 31 juillet 2021, une lettre ouverte au président Kais Saied dans le cadre du suivi des évènements après l’activation de l’article n°80 de la Constitution selon l’interprétation de Saied. Et après avoir examiné les mouvements et les tentatives des courants opposants à l’Etat civil et au régime républicain pour secourir les frères musulmans et leurs bras musclés et assurer leur retour sur la scène politique sous couvert de défense des droits de l’homme et des libertés.

Dans le cadre de l’esprit de patriotisme et l’esprit de responsabilité et souci de ne pas détourner la joie du peuple tunisien, qui a compris que les décisions récentes conduiront inévitablement à la fin du règne des frères musulmans et de leurs bras, mettant fin ainsi à la propagation d’une idéologie extrémiste obscurantiste visant à saper les fondements de l’État, et permettront également de lutter contre la corruption et imposeront la logique du droit et des institutions de l’État.

« Nous vous adressons cette lettre pour demander la prise d’un certain nombre de mesures urgentes pour protéger la sécurité nationale, dans l’attente de l’annonce de la composition du gouvernement et de la feuille de route socio-économique et politique, dont les détails sont les suivants :

1- Souligner la nécessité de respecter la loi et de ne pas s’écarter des procédures de base d’un procès équitable et d’envoyer un message fort de réassurance à l’opinion publique, quant à l’indépendance du pouvoir judiciaire et qu’il ne sera plus employé au profit d’aucune partie, et ce afin d’éviter les erreurs communicationnelles qui peuvent être exploitées pour contrecarrer le cours anti-corruption et anti-terrorisme.

2- Ordonner la fermeture immédiate du siège de la branche de la soi-disant « Union internationale des Savants Musulmans » de son propriétaire Youssef Al-Qaradhaoui qui a interdit la voie visant à débarrasser la Tunisie des Frères musulmans et déclaré infidèles ceux qui y adhèrent et suspendre leurs activités puis engager les procédures de sa dissolution définitive et la fermeture du siège des associations suspectes impliquées dans le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, connues chez la Direction générale des associations dirigée par la présidence du gouvernement ainsi que l’arrêt de l’activité des organisations politiques qui déclarent leur allégeance à l’État de Khalifat et l’abolition de la République.

3- Assécher les sources de financement de l’organigramme des Frères musulmans en Tunisie en renvoyant les dossiers de l’association et des organisations politiques précitées au Comité National de lutte contre le terrorisme pour activer ses compétences à savoir : les classer en tant qu’organisations liées aux crimes terroristes et au blanchiment d’argent, autorisant le gel de leurs avoirs financiers, scrutant leurs sources de financement, renvoyant leurs dossiers à la justice et tenant leurs fondateurs responsables et tous ceux qui ont participé à ses crimes.

4- Activer les dispositions de la loi antiterroriste, qui criminalise la glorification des organisations liées aux crimes terroristes et empêche leur création et leur implication dans celles-ci, l’obtention des licences et des financements, la dissimulation de leurs crimes. Ladite loi sanctionne aussi les fondateurs des branches de ces organismes en Tunisie conformément à la législation en vigueur.”

 

 

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