Tunisie – Le premier geste qu’attendent les tunisiens de Fakhfakh maintenant qu’il a tous les pouvoirs

Partager

Maintenant que le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh a obtenu tous les pouvoirs, ce qui lui confère  la latitude de gouverner sans les éternelles contraintes et les freins habituels de l’ARP, que va-t-il faire? Va-t-il réussir son premier défi, à savoir tenir ses promesses et sévir contre ceux qui spéculent avec la santé et la vie des tunisiens ?

Le chef du gouvernement l’a dit et répété : Il attendait d’avoir le pouvoir d’agir et de légiférer, pour  gérer avec le maximum d’efficacité et de célérité, cette crise en rapport avec l’épidémie du covid-19.

D’un autre côté, il a, pas plus tard qu’il y a trois jours, promis une répression exemplaire à l’encontre des spéculateurs et autres contrebandiers qui n’hésitent pas à hypothéquer la santé et la survie du tunisien, dans le but de se faire le maximum de bénéfices. Il a, à ce sujet, assuré que pour lui, il n’y a pas de personnes « intouchables ».

Maintenant que la loi de la délégation des pouvoirs est passée, les tunisiens attendent du chef du gouvernement de garantir leurs droits et de frapper sur les mains de ceux qui veulent les affamer. Les tunisiens attendent, en effet, autant des actions comme celles entreprises dans le cadre des aides sociales et financières, des actions plus énergiques et exemplaires vis-à-vis des spéculateurs, qui sont coupables, pour reprendre ses propres termes, de crimes de guerre. Les tunisiens sont conscients qu’avec toutes les aides sociales et financières obtenues, ils ne pourront jamais faire face à la  cupidité de ces affameurs de leurs prochains.L’argent qu’ils vont empocher ne leur servirait à rien s’ils ne trouvent pas sur le marché, les denrées dont ils ont besoin.

A ce chapitre, les tunisiens attendent de voir si Fakhfekh sera capable de tenir sa promesse, surtout, en rapport avec ce qu’il a déclaré sur le fait que nul n’est intouchable.

Ils attendent, en termes on ne peut plus clairs, de voir si Fahfekh va prendre des sanctions exemplaires à l’encontre de ceux qui, selon les dires du président de la République, se cachent derrière leur statut ou leur immunité, pour se permettre d’affamer les tunisiens et de spéculer avec leur santé et la nourriture de leurs enfants.

Voila le défi qui attend, à partir de demain, le chef du gouvernement. Un challenge qui, s’il est relevé, le propulsera sur une orbite politique que personne n’a pu atteindre depuis des années.Il consolidera son capital confiance auprès des tunisiens. Capital qu’il est en train d’améliorer, depuis le début de la crise, à vue d’œil.

Laissez un commentaire
Publié par
Ramsis